Pathologie du sommeil
Pathologie et sommeil
LES PATHOLOGIES DU SOMMEIL SONT ENCORE INSUFFISAMMENT CONNUES ET PEUVENT AVOIR DE GRAVES CONSÉQUENCES.
Le sommeil dans notre cycle de vie
Le sommeil représente plus d’un tiers de notre vie. Il est déterminant pour la croissance, la maturation cérébrale, le développement et la préservation de nos capacités cognitives. Il est essentiel pour l’ajustement de nombreuses sécrétions hormonales et pour le maintien de notre température interne.
On sait aujourd’hui que la réduction du temps de sommeil ou l’altération de sa qualité favorisent probablement la prise de poids et l’obésité. Enfin, la mise au repos de notre système cardiovasculaire au cours du sommeil est l’un des enjeux de prévention des années à venir.
Manquer de sommeil – c’est grave ?
Pour diagnostiquer ces maladies, le médecin généraliste est essentiel et l’avis d’un spécialiste du sommeil peut être nécessaire. Pour beaucoup de troubles du sommeil (insomnies, décalage de phase, horaires atypiques), l’agenda du sommeil est un outil de dialogue précieux car il est le témoin de la quantité et de la qualité du sommeil ressentie par la personne. Dans certains cas spécialisés, un enregistrement du sommeil sera nécessaire.
Le manque de sommeil peut engendrer des pathologies plus ou moins grave. Il ne doit pas être pris à la légère. Tout se joue pendant votre sommeil !
Les pathologies lié au manque de sommeil
Maladies provoquées par cet absence de repos
Ces maladies se caractérisent par :
- Une diminution ou une augmentation anormale de la durée du sommeil
- Une détérioration significative de la qualité du sommeil.
- Une atteinte de la vigilance la journée : survenue d’épisodes de somnolence à des moments inappropriés (en pleine journée)
L’insomnie
L’anxiété, le stress et la dépression sont à l’origine de plus de la moitié des insomnies.
Chez l’anxieux, il s’agit le plus souvent de difficultés d’endormissement. La personne ne parvient pas à se relaxer, de nombreuses pensées et préoccupations survenant au moment du coucher. En cas de stress, les difficultés prédominantes touchent la seconde moitié de nuit avec l’impression de somnoler à partir de 4 ou 5 heures du matin. La dépression se traduit principalement par des éveils précoces en milieu et fin de nuit. L’insomnie peut être le premier signe d’une dépression.

Le syndrôme des jambes lourdes
Le mécanisme de cette pathologie, qui touche 5 % de la population adulte, n’est pas connu. Cependant il semble qu’une activité insuffisante de certains neurones, une carence en fer, une insuffisance rénale ou encore un diabète peuvent en être la cause.
L’apnée du sommeil
Elles affectent environ 4 % des hommes et 2 % des femmes et sont plus fréquentes après 50 ans (environ 10% des personnes à 50 ans). Elles consistent en une obstruction du pharynx empêchant le passage de l’air. Cette obstruction provoque un arrêt de la respiration qui ne peut recommencer qu’à la faveur de micro-éveils très fréquents : plusieurs dizaines, parfois des centaines d’apnées sont observées dans une même nuit. Les facteurs favorisant les apnées du sommeil sont essentiellement le surpoids ou une morphologie particulière (menton court rejeté vers l’arrière par exemple). L’excès d’alcool et la prise de certains médicaments peuvent également favoriser les apnées. Des ronflements peuvent aussi survenir par alternance. Trouver des remèdes naturels anti ronflement peut être une bonne chose.
L’hypersomnie – La narcolepsie
Plus rarement peut survenir un relâchement musculaire brusque ou cataplexie induit par une émotion ou un fou rire, des paralysies du sommeil (la personne se réveille et ne peut plus bouger pendant quelques instants), des hallucinations (au réveil ou lors de l’endormissement) et des perturbations du sommeil nocturne. Cette maladie est attribuée à la perturbation de sécrétion d’un neurotransmetteur: l’hypocrétine. Elle a pour conséquence un fonctionnement anormal des mécanismes de régulation du cycle veille-sommeil. L’origine de cette disparition n’est pas connue, elle pourrait être d’origine génétique ou immunologique. Sa prise en charge implique une bonne gestion du sommeil avec notamment la pratique de siestes diurnes qui sont rafraîchissantes. Différents traitements médicamenteux permettent de stimuler la vigilance. La prise en charge de cette pathologie permet une nette amélioration de la qualité de vie.